• Buffet froid (dédicace à Sensuelle)

    Je sens la poitrine vibrante. Ce qui passe chaque seconde. Les carreaux vernissés qui gardent la buée de ses mains, puis de ses jambes et de ses cuisses enfin. Elle aime, halète, échappe à mon doigt, elle se sait comme la bête. La</personname /> chaste est ouverte. Les lumières s'éteignent. Il reste les gestes plus durs que tout de suite.

    Elle n'est plus qu'une pâte qui m'enrobe vraiment corps et âmes.

    Et les sons de cette nuit, le sol glacial, la peau qui cède aux assauts du sang plus chaud que des soleils, des chocolats aux mousses que la langue ne peut happer, aux bruits des bulles du lait, à ces envies trop pressantes que je confonds, à cet autre qui se défend de mon couple, d'échanger des souffles obscurs et des désirs que je sens l'étrangler.

    C'est trop. Alors, je laisse aller tout. A elle, à la terre, aux murs que je devine humer sa peau, la palper vraiment, puisqu'il y a là plus de murs que je n'ai de mains, puisqu'elle veut partir quand moi, puisqu'elle veut finir toute cette histoire de dingue. J'allais seulement pisser et me voici ventre à ventre à terre. Ca n'est pas moi. Mais c'est moi. Ca n'est pas vrai. Mais pourtant, c'est vrai.

    Je crois qu'elle était rousse de peau, une matière sensuelle.

    10 minutes pour sécher. Le boss déteste attendre.

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