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Par pareil1 le 21 Janvier 2015 à 19:00
Esclave du temps, ou des hommes, ou des deux.
Plus rien ne presse.
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Par pareil1 le 9 Mai 2006 à 23:10
Des cimes aux voix anciennes,
des ombres et monts,
des chœurs aux bois brûlants,
des cœurs aux saisons sèches,
je bois,
rêve de boire
tant et plus que je garde le souvenir de la soif gravée dont personne ne veut et qui me revient toujours.
La mort est une soif. Lourde.
Au rideau de la nature tirée, aux vins des monts d'en face, la lumière se fait.
Le soleil donne ces rives d'or pur et ces aurores trop belles pour les plumes d'un cygne -ou d'une colombe, ou même pour le plus bel Homme-
La terre s'en va (glisse en fait) sans savoir ces pays qui y sont posés. Les peuples, les bêtes et les chiens finissent par le fond.
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Par pareil1 le 30 Avril 2006 à 22:03
Je cherche
ma Jeanne
ce qu'elle me fait trembler,
la fine.
Cet oeil qui rit. Qui me rit. Qui rit à mon coeur et que mon coeur rit au temps dernier, les étoffes sous les rires sonores.
Tu es loin.
Je suis loin.
Si proche.
Là. Nous n'avons dit que des choses de l'oeil par l'eau claire et glacée. C'est une légende à laquelle nous avons goûtée. L'eau diamant.
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Par pareil1 le 5 Avril 2006 à 19:33
un arc
Pour une peau
belle étendue
au sol
mes jambes,j’attends
l’ombre
un bras
la lumière
tu fais[que tu me fais]
une sorte de bien-être
je tends pile
soleil en poche
un trou le ciel,
la monnaie de la pièce.
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Par pareil1 le 3 Avril 2006 à 23:06
Dans ma main, fourmis et insectes divers. Les émotions qui courent la mort. Pleurs et acides, ceux qui rongent la bouche, creusent les dents, les estomacs. Creuse : l'œil, les mines de sel.
Les insectes, à plusieurs reprises. Le froid, aussi local dans cette cave aux musiques sombres. Les mélanges, les sens, l'enfance qui regarde à la lumière de cet œil neuf que j'aimerais avoir. Sans autre. Sans plus. Que j'aimerais avoir sur moi-même, le monde, cet instant précis où j'avais faim, quand la lumière décline et que l'amour a besoin.Une vague sur la frange dit que tu es inquiète. Ton geste finit lentement sur ton oreille que je presse contre ma main. C'est ta tendresse que j'aime, la fraîcheur-chair, tendresse des cœurs que je répète aux infinis.
Vie d'émois,
Belle nuit.
vide amour
Un beau jour...
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