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    Esclave du temps, ou des hommes, ou des deux.

    Plus rien ne presse.


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    Des cimes aux voix anciennes,

    des ombres et monts,

    des chœurs aux bois brûlants,

    des cœurs aux saisons sèches,

    je bois,

    rêve de boire

    tant et plus que je garde le souvenir de la soif gravée dont personne ne veut et qui me revient toujours.

    La mort est une soif. Lourde.

    Au rideau de la nature tirée, aux vins des monts d'en face, la lumière se fait.

    Le soleil donne ces rives d'or pur et ces aurores trop belles pour les plumes d'un cygne -ou d'une colombe, ou même pour le plus bel Homme-

    La terre s'en va (glisse en fait) sans savoir ces pays qui y sont posés. Les peuples, les bêtes et les chiens finissent par le fond.


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    Je cherche

    ma Jeanne

    ce qu'elle me fait trembler,

     

    la fine.

     

    Cet oeil qui rit. Qui me rit. Qui rit à mon coeur et que mon coeur rit au temps dernier, les étoffes sous les rires sonores.

     

    Tu es loin.

    Je suis loin.

    Si proche.

     

    Là. Nous n'avons dit que des choses de l'oeil par l'eau claire et glacée. C'est une légende à laquelle nous avons goûtée. L'eau diamant.


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  • Pour une peau
    belle étendue

    un arc
    au sol

    mes jambes,

    j’attends
    un bras
     

    l’ombre
    la lumière
    tu fais

    [que tu me fais]

    une sorte de bien-être
    soleil en poche
    un trou le ciel,

    je tends pile 
    la monnaie de la pièce.

     

     

     

     


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  • Dans ma main, fourmis et insectes divers. Les émotions qui courent la mort. Pleurs et acides, ceux qui rongent la bouche, creusent les dents, les estomacs. Creuse : l'œil, les mines de sel.

    Les insectes, à plusieurs reprises. Le froid, aussi local dans cette cave aux musiques sombres. Les mélanges, les sens, l'enfance qui regarde à la lumière de cet œil neuf que j'aimerais avoir. Sans autre. Sans plus. Que j'aimerais avoir sur moi-même, le monde, cet instant précis où j'avais faim, quand la lumière décline et que l'amour a besoin.

    Une vague sur la frange dit que tu es inquiète. Ton geste finit lentement sur ton oreille que je presse contre ma main. C'est ta tendresse que j'aime, la fraîcheur-chair, tendresse des cœurs que je répète aux infinis.

     

    Vie d'émois,
    vide amour

    Belle nuit.
    Un beau jour...

     

     


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