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Par pareil1 le 14 Octobre 2005 à 10:46
J'aimais dessiner. Je le découvrais. Des formes simples, simplement répétées. Des visages, toutes autres choses.
La musique. Les symphonies de tous âges, partagées avec elle. C'était réel et pas si lointain. C'était là.
C'était ma sœur. Plus sûrement mon âme sœur. Je disais : "Chante un air !" Elle chantait. C'était ce que diffusait mon âme, identique et simultané.
Je lui ai dit : "Je veux faire l'amour avec toi." Elle était désireuse. Elle m'a offert une communion gracieuse.
J'ai compris la transmutation, la chance du seuil, ce qu'il ne faut pas gaspiller. Ce qu'il faut préserver, plutôt. Partager, guider l'autre, rester présent et concourir à la grandeur. Réaliser ce que je suis.J'ai vu son visage me dire la distance nécessaire pour se préserver, ce qu'il ne faut pas tout dire pour rester soi.
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Par pareil1 le 12 Octobre 2005 à 12:57
J'habite une île.
Illusion.
Peut-être que c'est elle qui m'habite.
Monde meilleur.
Les poètes sont morts.
Je veux rester libre, anormal, inadapté.
Je veux être ce que vous voudrez.
[Quelqu'un vit,
quelqu'un crie :
C'est l'amour qui traverse les murs.]
J'en ai gâché
des jours heureux
et des jeunesses
j'en avais bien assez.
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Par pareil1 le 7 Octobre 2005 à 16:36
Je couche [mes amours]
je souffle,
je vibre
je voile à peine [les dits,]
les rouges verticales,
les trucs au ventre.
Dur,
sortir
du temps
dès lors,
dur,
séparer l[']une
me parle
à peine
[ ]
[.]
[,]
[¦]
[']
["]
[°]
[o]
[i]
[I]
[l]
[|]
-¦-
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Par pareil1 le 2 Octobre 2005 à 21:18
Les symphonies magnifiques,
tout existe.
j'étais là
les symphonies magnifiques,
ma main dans ta main
dans la tienne, peut-être
ta douceur sur mon corps
je t'ai trouvé
la maîtrise nécessaire,
le don de l'accomplissement
je t'ai trouvé
univers
dont je soupçonnais l'existence
à l'orée des merveilles,
je t'ai trouvé.
[La perle bleue a scintillé.]
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Par pareil1 le 26 Septembre 2005 à 12:07
J'ai dormi longtemps.
Je suis resté jeune,
maître des petites choses
dont je n'ai goûté que la solitude.
A chaque jour une saison
et plus souvent l'automne
qu'à son tour
le fourneau qui ronronne
et réchauffe une partie de la chambre
un bout de mur
que je colle.
C'est le ventre de ma mère.
J'y creuse un nombril
et retourne
au ciel d'hiver.
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