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(Laisse) venir
Je pense à la perspective du passé, à tous ceux qui ont la vue sur le lac, qui ignorent la beauté, ou qui ne peuvent pas la voir. Je pense au ciel de chaque existence, à la conscience que seul altère le présent. A toute cette confusion. A la fleur qui s'en fout. A cette fleur qui grandit.
Je regarde le ciel qui s'habille, lentement, qui se laisse disparaître. Je te regarde, trop intime pour te voir, pour te voir vraiment. Si tu étais ce ciel, je te couvrirais de mes baisers les plus...
Je pense aux nouveautés. A celle qui m'a dit : "Tu n'es pas seul." Je laisse les pensées venir. Je ne pense rien. Ce sont elles qui me choisissent. L'arbre ne demande rien. A lui viennent les rayons, les gouttes de pluie, les fruits. Il n'y fait rien. Il n'y peut rien. Et nous ? Et toi ? Que fais-tu pour ne rien faire ? Comment te laisses-tu grandir ? Quelle prise lâches-tu enfin ?
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Commentaires
Ne pas vouloir
lacher prise c'est aussi trouver du plaisir à sa laisse... alors à quoi bon s'en défaire ?4SuggestionJeudi 9 Février 2006 à 22:19idée
Nous suggérons à tous les blogueurs ayant choisi de blogroller Volcane, de la laisser dans leur blogroll, afin qu'elle conserve sa première place, et même à d'autres de la blogroller...histoire de faire enrager un peu plus ceux ou celles qui briguent cette place. Puisqu'elle a dit qu'elle reviendrait de temps en temps poster un 69, son blog restera actif et ne sera pas effacé du blogpop.
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Gouttes de pluie-mots, arbres-langages, les perspectives d'un devenir en question...