• Plus personne

    Le grand café de la rue policière,

    la lune tendue comme un arc

    [où] dans une fronde qu'elle se pose,

    à côté du Mozart

    sur la courbe d'une pierre

    une lèvre près de la mienne

    ce regard dans le mien :



    - Tu veux faire l'amour?



    C'est tellement simple.

    naturel, semble-t-il

    comme la pleine lune,

    un vertige,

    à côté de la passerelle,

    le plexus se serre.



    C'est un endroit dangereux à ces heures.

    Sur la rue, les pavés, après la pluie il n'y a plus personne.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Novembre 2005 à 12:14
    :)
    joli... :) a bientot !!!!
    2
    Jeudi 3 Novembre 2005 à 17:25
    étrange
    On dirait que vous êtes ma mémoire vous...
    3
    Samedi 12 Novembre 2005 à 09:46
    Au vil Villon…
    Une flaque de soi, un râle post-mortem C’est tout ce qu’il resta de ce palot totem Ecroulé et exsangue sans un requiem…
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