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    Tout est bien, il me semble. Et l'amour absent, les attentats et les bombes. Le vol. La conscience qui perdure. Les peines. Tout est bien.

    La faim du monde, assez silencieuse pour ne pas réveiller trop d'amertume. Tout. Tout est bien.

    Rien n'est assez beau pour chasser la peine. Rien n'est assez. Rien. Tout. N'est-ce pas la même chose ? Nothing. All. Nothing at all ?

    Rien du tout. Comme des fillancés impossibles. Comme un sens qui ne veut donner aucune naissance. Comme d'autres mots qui ne veulent pas livrer, ni du sens. Rien. Comme des mots qui refusent de dire quelque chose. Comme les mots, il y a les endroits, les émotions et enfin chacun d'entre nous qui refuse de se faire savoir.

    Parcequ'on veut rester dans l'ombre de soi-même. A l'abris des courants, et des regards. A l'abri de soi, de son propre oeil.

    Sinon, c'est l'inexistence, encore, qui règne. Dans l'ombre ou pas, c'est pareil.


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