• Ce matin à 10h17 un avion est passé devant le soleil.


     


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  • Je plonge. Je saute. Je m'en vais. Je m'envole. Je revis. Chaque. Point. C'est un univers plus vaste que le vaste, plus coloré que la couleur, plus pur que tous nos cœurs réunis.

    La grâce. Ces</personname /> endroits, ces refuges qui existent dans chaque cellule. C'est aussi simple. Vivant.

    J'ai aimé la sagesse, ce qui sait chacun. Les bords de mer qui naissent la marée.

    Du sel.
    L'amour.

    Tout se fond. Le meilleur, c'est un. La joie vaut

    la peine. C'est</personname /> un. L'autre et moi, c'est un. La peine s'éteint.

    Alors, la vie revit, re-ronronne avec cette douceur d'un chat qui cajole. Avec cette innocence animale, cet œil qui rit de la joie du bonheur. Toute cette lumière. Toute cette lumière !

    Je ferme mes yeux. Je souhaite mieux voir. Alors, c'est de l'univers nouveau. Des galaxies, de l'étoile dans chaque sens, tout qui brille. Cœur, œil, soleil, tous unis dans cet amour, dans cette chaleur que nous retourne chaque humanité.

    Mais j'ai eu peur. Les plexus, les cœurs. Des trous gros comme ça... Alors, au lieu de fuir, d'enfuir, d'enfouir, j'ai cerné la douleur et je l'ai vécu. Chaque moment s'est déconstruit. Chaque molécule de aïe, de l'étouffement de chaque cri, de chaque silence en somme, je l'ai nourrie d'oxygène, je l'ai gonflée et je l'ai lancée les trajectoires-catapultes. Le soleil accepte. Le soleil mange le mal.


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  • Je me perds, dans ces alentours, dans ce siège que je mène à moi-même, dans cette vi((l)l)e qui ne veut pas de moi.

     

    A nouveau des rêves. Nocturnes. Je ne me souviens plus de rien. Des bribes. Ma tête est pleine. Ma tête ne veut pas me laisser entrer. Je frappe à la porte, gaspille de l'encre. Mes yeux. Mon papier. La matière inerte. Je reste assez de temps.

     

    La dame est en colère contre le monde. Comme moi. Je ne resterai jamais immobile à sa misère.

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  •  

    Nous avions vu
    un avenir
    immense
    la gloire
    des arches
    du triomphe
    nous avions vu

    Notre Père
    nous a promis
    le monde
    à peine
    perdues
    les symphonies
    magnifiques
    Paris, France.

     


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  • Homme matérialise. Homme pense que c'est nécessaire. Homme a raison, lorsqu'il se trompe. Homme est éléphant. Homme communique par la pensée. Homme</personname /> technologue, technologiste, techno pas logique. Homme fuit et creuse encore quand tout disparaît. Il veut continuer à être toujours homme.

    "Ah ! Homme !"

    me dit la feuille. Je</personname /> l'avais cru feuille morte. Erreur. Mon filtre. Je vois les feuilles mortes, c'est mon éveil qui dort. Si je vois du bois mort, il ne me dit que ce que je suis.

    Si je pense "les feuilles dorment, sommeillent, rigolent, reposent", je les laisse être par terre, simplement, je les laisse continuer leur existence à elles. Si je dis "feuille morte", je me prends pour un Dieu qui sème ce qu'il voit.

    Si je vois des feuilles mortes, pourquoi je marche dessus ? Si je vois du bois mort, pourquoi je le brûle, et pourquoi je ne l'enterre pas ? Si je vois un homme qui dort, pourquoi je pense qu'il dort ?



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