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  • Aujourd'hui, chatouilles : Qui lit, qui lit ?

     


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  • Toutes les merveilles sont à porter. Il suffit de tendre le bras. Les bras. Il suffit d'être attentif pour que chaque chose se passe.

    Et l'enfant, et la fille, les énergies subtiles, l'amour suit le chemin le plus court. Je sais. Je sais encore. Tout ce qui est, et sera.

    Voilà une vérité éphémère. L'ombre de la gare, le contour de cette montagne, le bleu d'émois, ces plages de couleurs solaires, le reflet de la neige d'ici, ce que mes yeux veulent bien voir.

    Plus bas, les énergies subtiles (encore!), le fin du fin : le petit enfant. Le gosse que je vois, puis que je regarde, enfin que j'aime. C'est moi, dans toutes mes détresses. Simple, juste là, avec cette blondeur comme appât, le brillant du bleu de l'œil à la frontière d'iris.

    Le dessin de la campagne, les contours qui défilent les allures vives.

    Tout ce que mon œil sait avoir. Le fin, des poils de cette plaine lisse chaque arbre de l'hiver, les chemins fantômes, les lignes claires qui veulent briller quelques heures du soir. Le tunnel, ce noir de l'enfance dont je n'ai pas souvenir.

    Avec Amalita, les heures joyeuses, ces secondes relatives et pourtant si pleines. Si denses. Tout s'éclaire. L'évidence. Tout est simple. Ou bien possible encore. Et le jour, et la ligne que chacun suit à son tour. Le regard, la main qui passe les cheveux sur l'oreille, la lèvre tendue comme un amour simplement possible. Chaque partie nécessaire se prépare à un essentiel accord.

    L'accord si simple de la grammaire humaine. Les essentiels.


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  • Ombres et lumières,
    âges sans nombre
    nos âmes sombres

    I knew
    inside out
    même
    la blancheur pâle
    te peuple
    et t'étoile

    tu parles

    I know
    inside
    against

    everyone
    everywhere

    something new.


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  • Je sais que le monde est une invention de l'homme, une invention qu'il porte en lui et qu'il mène partout où se porte son attention. Une invention qu'il porte autour de lui, comme une enveloppe de peur qu'il nourrit chaque jour.

    Ne portons-nous pas un casque intégral en permanence, protégé ainsi que nous sommes de la réalité, ou d'une -ou plutôt de notre- réalité, cette condition humaine décidément trop difficile et pénible à accepter de vivre ?

    Ne sommes-nous pas tous, sans exception, des anges tombés dans des chairs de peau aberrantes ? Ne sommes-nous pas... seuls, définitivement ?

    La bulle, n'est-ce pas ce casque intégral dans lequel chacun de nous s'évolue lentement, à l'affaire des ennuis que nous créons à mesure, comme de petits divertissements ?


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