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    Nous avions vu
    un avenir
    immense
    la gloire
    des arches
    du triomphe
    nous avions vu

    Notre Père
    nous a promis
    le monde
    à peine
    perdues
    les symphonies
    magnifiques
    Paris, France.

     


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  • Homme matérialise. Homme pense que c'est nécessaire. Homme a raison, lorsqu'il se trompe. Homme est éléphant. Homme communique par la pensée. Homme</personname /> technologue, technologiste, techno pas logique. Homme fuit et creuse encore quand tout disparaît. Il veut continuer à être toujours homme.

    "Ah ! Homme !"

    me dit la feuille. Je</personname /> l'avais cru feuille morte. Erreur. Mon filtre. Je vois les feuilles mortes, c'est mon éveil qui dort. Si je vois du bois mort, il ne me dit que ce que je suis.

    Si je pense "les feuilles dorment, sommeillent, rigolent, reposent", je les laisse être par terre, simplement, je les laisse continuer leur existence à elles. Si je dis "feuille morte", je me prends pour un Dieu qui sème ce qu'il voit.

    Si je vois des feuilles mortes, pourquoi je marche dessus ? Si je vois du bois mort, pourquoi je le brûle, et pourquoi je ne l'enterre pas ? Si je vois un homme qui dort, pourquoi je pense qu'il dort ?



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  • Voilà que je rencontre Gabrielle. J'ai écouté ce que j'ai vu au Cygne, un signe.

    Tout ce qui s'en va. Cette atmosphère spéciale. L'eau visqueuse. La source du Flon.

    Les métiers d'hommes. La forge, le cœur, le laisser aimer. Ne penser qu'à rien.

    Astuce, mais sans malice. Rien de tout ça. Le karma fait son œuvre. Karma est.

    Gabrielle est un ange. Simple. Une bonne nouvelle.


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  • Laissé

    les formes

    les peaux

    du vent

     

    les plis

    laissés

    les bois

    meurtris

     

    usés

    l'accord

    la rime

    l'accord

     

    usée

    la vie

    la mort

    en somme.

     

    A la ligne

    usée.


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  • Je sens la poitrine vibrante. Ce qui passe chaque seconde. Les carreaux vernissés qui gardent la buée de ses mains, puis de ses jambes et de ses cuisses enfin. Elle aime, halète, échappe à mon doigt, elle se sait comme la bête. La</personname /> chaste est ouverte. Les lumières s'éteignent. Il reste les gestes plus durs que tout de suite.

    Elle n'est plus qu'une pâte qui m'enrobe vraiment corps et âmes.

    Et les sons de cette nuit, le sol glacial, la peau qui cède aux assauts du sang plus chaud que des soleils, des chocolats aux mousses que la langue ne peut happer, aux bruits des bulles du lait, à ces envies trop pressantes que je confonds, à cet autre qui se défend de mon couple, d'échanger des souffles obscurs et des désirs que je sens l'étrangler.

    C'est trop. Alors, je laisse aller tout. A elle, à la terre, aux murs que je devine humer sa peau, la palper vraiment, puisqu'il y a là plus de murs que je n'ai de mains, puisqu'elle veut partir quand moi, puisqu'elle veut finir toute cette histoire de dingue. J'allais seulement pisser et me voici ventre à ventre à terre. Ca n'est pas moi. Mais c'est moi. Ca n'est pas vrai. Mais pourtant, c'est vrai.

    Je crois qu'elle était rousse de peau, une matière sensuelle.

    10 minutes pour sécher. Le boss déteste attendre.

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