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Par pareil1 le 7 Juin 2005 à 11:34
Je sais. Enfin, je sais. Je ne doute pas, en cet instant, des pensées qui m'avaient parues si vaines avant-hier. Et j'ai aimé le voyage à pieds, par les allées sombres, les feuillages dans le souffle chaud, l'atmosphère enfin avenante. Je me suis arrêté sur un banc. J'ai observé les ombres (je n'en ai pas trouvé) et le silence.
J'ai écouté la voix dans ma tête. Le fil - ce fil - qui s'offrait à moi. Cette merveille.
Au bord de la route, il y avait des coquelicots. J'ai touché leur peau si rouge, fraîche, semblable à un pétale de rose. J'ai figé une araignée et puis l'ai fait fuir. J'ai vu des fourmis à l'ouvrage, ou en ronde nocturne.
Puis, la peur a brisé cette magie. Un moment. La peur brise beaucoup de rêves.
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Par pareil1 le 5 Juin 2005 à 21:57
Plus vieux
à part
entière
à chaque
saison
Goutte à goutte
retour à terre
lentement
et toujours
pluvieux
Foudre de guerre
précis comme l'éclair
mais toujours
plus vieux.
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Par pareil1 le 5 Juin 2005 à 21:10
Il y a bien assez à dire, plutôt que se taire. Tellement. Et, à force, ça use. Trop.
Ca laisse trop de peine pour si peu, il me semble. Trop de peine pour si peu. Et pourtant, la peine est nécessaire, comme la douleur. Comme la colère. Et l'envie. Et l'amour, aussi. Surtout. Tout est tellement nécessaire.
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Par pareil1 le 5 Juin 2005 à 20:53
L'amour las se laisse aller dans les veines, dans les ventres en bataille. L'amour s'aventure en douce et régit le monde.
Il faut mettre ventre à terre pour y faire pousser l'homme et mûrir le fruit des entrailles.
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Par pareil1 le 1 Juin 2005 à 14:15
A l'orage
chacun s'essaie
même le temps
fait ce qu'il pleut.
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