• Je sais. Enfin, je sais. Je ne doute pas, en cet instant, des pensées qui m'avaient parues si vaines avant-hier. Et j'ai aimé le voyage à pieds, par les allées sombres, les feuillages dans le souffle chaud, l'atmosphère enfin avenante. Je me suis arrêté sur un banc. J'ai observé les ombres (je n'en ai pas trouvé) et le silence.

    J'ai écouté la voix dans ma tête. Le fil - ce fil - qui s'offrait à moi. Cette merveille.

    Au bord de la route, il y avait des coquelicots. J'ai touché leur peau si rouge, fraîche, semblable à un pétale de rose. J'ai figé une araignée et puis l'ai fait fuir. J'ai vu des fourmis à l'ouvrage, ou en ronde nocturne.

    Puis, la peur a brisé cette magie. Un moment. La peur brise beaucoup de rêves.


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  • Plus vieux

    à part

    entière

    à chaque

    saison


    Goutte à goutte

    retour à terre

    lentement

    et toujours

    pluvieux


    Foudre de guerre

    précis comme l'éclair

    mais toujours

    plus vieux.


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  • Il y a bien assez à dire, plutôt que se taire. Tellement. Et, à force, ça use. Trop.

    Ca laisse trop de peine pour si peu, il me semble. Trop de peine pour si peu. Et pourtant, la peine est nécessaire, comme la douleur. Comme la colère. Et l'envie. Et l'amour, aussi. Surtout. Tout est tellement nécessaire.


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  • L'amour las se laisse aller dans les veines, dans les ventres en bataille. L'amour s'aventure en douce et régit le monde.

    Il faut mettre ventre à terre pour y faire pousser l'homme et mûrir le fruit des entrailles.


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  • A l'orage

    chacun s'essaie

    même le temps

    fait ce qu'il pleut.


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