• Si la vie a un sens pour chacun de nous et pour nous tous ensemble, c'est grâce à l'émotion. Au pur joyau que chacun a dans sa terre, dans sa mine et que trop font mine de taire.

    Le volcan pousse l'amour. Rien à voir avec des plaques tectoniques... fadaises géologiques... Le volcan existe pour l'amour ! La montagne existe pour l'amour. La terre existe pour l'amour. Tout existe pour l'amour.

    Pour de vrai.

    L'émotion, le joyau pur que transmet l'amour, les liens rayonnants, la vérité : C'est la vérité !

    C'est la vérité qui transmet l'émotion. Autant d'émotion. Le joyau pur. Le brillant de la vie.

    C'est être soi. Se vivre. Point barre. Se vivre et renoncer à tout se qui freine la plus petite particule de vérité sur soi-même. Pas d'effort. Juste être. Etre juste. Point barre.


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  • C'est la bise noire qui change l'eau en lac. C'est elle qui confond les couleurs, c'est elle encore qui pousse le monde qui roule. Elle donne le froid, la première bise de la saison. Elle est vive et me ramène à ce peu de chaleur qui vibre en moi. J'avais presque oublié d'être vivant, ces derniers jours.

    Je suis fatigué, je repose mon visage à l'ombre d'une main. Je songe à ces teintes que j'ai vues tout à l'heure. Le lac avait disparu. Il avait disparu. A la place : Un gros trou noir. Une charbonnière lavée par une pluie fine. Mon lac. Disparu. Disparu comme le vert, disparu comme le rouge, le bleu, envolé comme les migrateurs aux couleurs essentielles.

    Je bouche mes oreilles. Les bruits ont des couleurs souvent monotones.


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  • Voici que passent les trois demoiselles.

     

    Me voici.

     

    Ca sent la pipe.

    Le soleil s'en va.

    Qui suis-je ?


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  • Peut-être avons-nous fait des joies éphémères des buts permanents. Peut-être avons-nous perdu le sens de ce que nous sommes. Peut-être avons-nous peur, à tort, du dépouillement, du manque, du dénuement, de la nudité.

    Peut-être pensons-nous que le manque nous approche de la mort, ou -pire- approche la mort de nous ?

    Celui qui a peu n'est pas bien vivant.


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  • Il y a la poésie sur ma tête. Je la laisse pleuvoir. Je laisse vivre les univers si proches.

    Je n'écris pas tout. Je profite de profiter. Dommage, peut-être. Dommage, peut-être pas.

    Ce dont j'ai besoin : laisser la conscience intérieure écouter ce que produit chacun de mes pas dans l'ossature, les tensions musculaires, les torsions, le rapport avec le sol et la terre,

    le rapport avec Dieu en moi,

    ce que j'aime grandir.

    Je me balade les oreilles sourdes pour mieux percevoir. Ourdir. Me couper du monde pour y revenir à travers l'autre.


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